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Zaouia: L'arrestation de Kilani est une honte

Khalil Zaouia, secrétaire général d'Ettakatol, a appelé, lors de son passage dans Midi Show, ce jeudi, à organiser un dialogue national participatif qui n'exclut aucun parti et à formuler un projet d'alternative, pour organiser la prochaine échéance électorale.

Il a, également, demandé le départ du gouvernement actuel et la désignation d'un autre, de Salut national.

Il a, par ailleurs, souligné la nécessité d'éviter les divisions politiques, déclarant : "Nous devons les écarter, car elles conduiront à la ruine de l'État".

Dans ce contexte, Khalil Zaouia a assuré que le président de la République, Kaïs Saïed, est concerné par ce dialogue. "Nous ne rejetons pas sa participation, et nous préférons qu'il le rejoigne", a-t-il ajouté.   

D'autre part, l'invité de Midi Show a déclaré que le pouvoir totalitaire que l'on remarque, depuis un certain temps, a conduit  à de graves erreurs, porte atteinte au quotidien des citoyens.

Il a estimé, à cet égard, que le chef de l'Etat a été incapable d'assurer les produits de base aux citoyens et de protéger les frontières.

Dans un autre contexte, Zaouia a estimé que la Tunisie avait voté en faveur de la résolution de l'Assemblée générale sur la situation en Ukraine, car ses intérêts sont dans l'Union européenne.

La dissolution du Conseil de la magistrature est inacceptable

Sur un autre plan, Khalil Zaouia a exprimé son rejet de la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature et de son remplacement par un "Conseil supérieur provisoire".

"Nous sommes contre cette dissolution qui est considérée comme une violation de l'indépendance du

Par ailleurs, le secrétaire général d'Ettakatol a commenté le mandat de dépôt émis contre l'ancien bâtonnier des avocats, Abderrazak Kilani, à l'issue des événements survenus qui ont accompagné sa tentative de visiter Noureddine Bhiri à l'hôpital régional de Bizerte, précisant que son arrestation est une honte.

Il a dénoncé "l'ingérence de la justice militaire dans des affaires que seuls les tribunaux civils sont censés examiner".